Lucas Didier – Il faut se lancer !

Lucas, pouvez-vous nous parler un peu de vous et de votre sport ? 

J’ai 20 ans. Je pratique le para-tennis de table car je souffre d’un handicap appelé pied bot et d’une amyotrophie des membres inférieurs, ainsi que d’une absence de ligament croisé au niveau du genou. J’ai commencé à jouer il y a 15 ans, quand j’étais très jeune. 

Pour réduire le nombre de séances de kinésithérapie, les médecins et mes parents m’ont encouragé à faire du sport. Les options étaient la natation et le tennis de table. J’ai préféré le tennis de table parce qu’on a un adversaire en face de soi, mais aussi quelqu’un avec qui on peut parler. 

Où en êtes-vous dans votre carrière sportive ? Qu’est-ce qui vous motive ? 

Présentement, j’ai gagné une médaille de bronze aux Championnats d’Europe en 2023 et une autre aux Championnats du monde en 2022. Quand on gagne, on est tellement satisfait de soi. C’est ce qui me motive. Je viens également de me qualifier pour les Jeux Paralympiques de Paris, ce qui est très excitant. Je m’entraîne tous les jours pendant une heure et demie à deux heures, ce qui m’a aussi permis d’arriver là où je suis. Mais avant tout, je m’amuse, c’est le plus important. Je veux vraiment garder cette notion de plaisir. 

Vous travaillez à côté, vous étudiez ? 

Oui, je fais des études de chiropracteur. 

Comment le soutien d’ALTEN vous a-t-il permis d’arriver là où vous êtes ? 

Pour se qualifier aux Jeux Paralympiques, il y a un système de classement. Pour progresser dans ce classement, il faut participer à des tournois à l’étranger. Par exemple, depuis janvier, je suis allé au Brésil, en Égypte, en Espagne, en Italie et en Pologne. C’est vraiment génial. ALTEN m’aide depuis 2021 à faire tous ces voyages et à participer à ces championnats, c’est mon premier sponsor. 

Votre handicap vous a-t-il rendu plus fort ? 

Je ne sais pas s’il m’a rendu plus fort, mais en tout cas, ce qui est certain c’est qu’il m’a fait découvrir de nouvelles choses. Cela m’a permis d’atteindre un niveau que je n’aurai pas imaginé si je n’avais pas eu ce handicap. 

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait suivre vos traces et peut-être un jour réussir à aller jusqu’aux Jeux Paralympiques ? 

Il faut y aller, il faut se lancer, il faut essayer.