Stories of Women in Engineering – Elissa Bou Karam

Comment êtes-vous arrivée chez ALTEN ?

J’ai toujours voulu venir en Allemagne. J’ai donc postulé auprès de plusieurs entreprises et j’ai trouvé qu’ALTEN offrait les meilleures options concernant les carrières qui m’intéressaient. J’ai vu qu’il y avait plusieurs postes auxquels mon profil pouvait correspondre. J’ai donc posé ma candidature pour chacun d’entre eux. L’entreprise m’a contactée très rapidement et j’ai eu un excellent échange avec la directrice de ma division, qui m’a aidée à prendre conscience de mon potentiel. Cela a eu un impact énorme sur moi. Elle m’a dit qu’ils allaient trouver le poste qui me correspondait le mieux et qu’ils me recontacteraient. 

Qu’appréciez-vous le plus au quotidien chez ALTEN ? 

Ce que j’apprécie le plus, c’est que chaque jour est différent. J’aime faire partie de plusieurs équipes, ce qui me permet d’accomplir des tâches interdisciplinaires. Un jour, je code, un autre, je suis des formations. À d’autres moments, je participe à des discussions ou je vérifie des documents. Ce n’est jamais la même chose, et cela me permet de rester toujours au plus près de l’action. Les possibilités de formation et de développement sont nombreuses. Je trouve important de me remettre en question, de trouver des moyens de progresser. 

Quelles valeurs partagez-vous avec vos collègues d’ALTEN ? 

L’une des choses les plus importantes chez ALTEN, c’est notre volonté constante de tout faire pour bâtir un avenir meilleur. Quelles que soient les technologies sur lesquelles nous travaillons, nous savons qu’elles auront un impact sur la vie des gens à l’avenir. C’est très important.  

Qu’est-ce qui vous motive à venir travailler tous les matins ? 

C’est facile d’avoir envie de venir au travail quand on travaille dans un environnement productif avec des collègues respectueux. Et comme aucun jour ne se ressemble, c’est toujours passionnant. Je me demande tous les matins ce que ma journée va me réserver. Et je suis certaine que ce sera une bonne journée et qu’elle sera différente de celle d’hier.  

Avez-vous l’impression d’avoir de l’autonomie chez ALTEN ? 

La confiance que m’accordent mes collègues et mes chefs d’équipe me permet de prendre des décisions en toute confiance. La direction veille à ce que nous comprenions que plus nous nous développons et apprenons, mieux l’ensemble de l’entreprise fonctionne. En tant qu’employés, nous sommes valorisés et considérés comme des atouts. Nous bénéficions d’un soutien considérable et avons accès à un grand nombre de formations qui nous permettent de progresser dans nos carrières. 

Que signifie pour vous « Construire aujourd’hui le monde de demain » ? 

Je travaille sur des technologies qui seront embarquées dans les voitures de demain et qui affecteront la vie des gens à l’avenir. Il est donc indéniable que nous construisons aujourd’hui l’avenir de demain. 

Comment pensez-vous que nos clients nous perçoivent ?  

Je pense que nos clients nous considèrent comme des partenaires importants. Nous avons le centre d’excellence d’AUTOSAR* et cela montre à quel point notre présence dans le consortium est appréciée. 

Comment définiriez-vous le rôle que vous jouez pour vos clients ? 

L’un de mes collègues m’a fait remarquer que je suis un peu le joker de l’équipe : je suis là quand on a besoin d’aide, quand il faut résoudre un problème de taille. J’ai été nommée à ce poste en raison de mes compétences, de ma vaste expérience et des domaines dans lesquels j’ai été formée. Cela me donne un avantage.

Que diriez-vous à quelqu’un qui envisage de travailler chez ALTEN ? 

ALTEN vous donne la possibilité d’avancer dans votre carrière, d’acquérir de nouvelles compétences et de choisir différents parcours professionnels, que ce soit dans la gestion d’entreprise, le conseil en ingénierie ou les directions techniques. Et il est aussi facile de passer d’un domaine à l’autre.

Parlez-nous de votre expérience en tant que mentor pendant vos études universitaires.  

En tant qu’étudiante en troisième année de physique, j’ai rejoint l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), une organisation mondiale qui aide les ingénieurs et les scientifiques à collaborer et à innover pour un avenir meilleur. Je suis devenue membre de la branche étudiante au sein de l’Université libanaise. Notre conseiller et président m’a demandé de devenir membre du comité. Cela m’a permis de développer mes compétences en matière de communication et de leadership d’une manière différente. J’ai toujours dit à nos étudiants membres : « N’ayez pas peur de l’échec ; ayez peur d’être la même personne l’année prochaine que cette année ».  

Comment cela affecte-t-il votre volonté de vous améliorer professionnellement aujourd’hui ? 

En tant qu’étudiante, j’ai beaucoup appris de mon président et de mes collègues. J’ai découvert des compétences que je ne soupçonnais pas, ce qui m’a amenée à changer d’orientation professionnelle et à m’orienter vers l’électronique. Cela m’a donné envie de faire la même chose pour quelqu’un d’autre. Aujourd’hui, lorsque des gens viennent me demander conseil, je sais que je peux faire une différence dans leur vie.  

Au Liban, votre famille était dans l’apiculture, n’est-ce pas ?  

Oui. Nous vivons dans les montagnes et nous nous sommes toujours sentis liés à la nature. En grandissant, mon père a travaillé dans l’apiculture, avant de devoir arrêter pendant un certain temps. Mais nous avons récemment repris. Nous avons commencé avec quelques ruches et nous en avons maintenant plus de 100. C’est une expérience extraordinaire : ouvrir la ruche et prendre soin des abeilles nécessite un calme que vous n’auriez jamais imaginé. Il faut être très prudent, mais aussi très rapide, car on ne peut pas ouvrir la ruche trop longtemps. C’est une expérience très riche.  

Le savoir vous a donc été transmis par votre père.  

Oui, et pas seulement en ce qui concerne l’apiculture. En grandissant, j’étais une enfant très curieuse et mon père a joué un rôle important en m’encourageant. Chaque fois que je posais une question, il répondait : « Trouvons un livre qui explique cela. » Que ce soit pour l’électronique ou l’apiculture, cela a eu un impact considérable sur ma vie. 

Et le chant ? 

Lorsque j’étais enfant, mon instituteur et mes parents m’ont inscrite dans une chorale. Dans une chorale, on apprend à chanter en écoutant les autres. Il faut entendre les autres. Il faut suivre la musique, le tempo, l’harmonie. Vous ne pouvez pas être complètement différent, mais vous ne pouvez pas non plus être exactement identique aux autres. Cela vous apprend donc à être unique tout en travaillant en harmonie avec les autres. 

Y a-t-il d’autres domaines qui vous intéressent ?  

On m’a appris à être toujours curieuse, à poser des questions, à chercher des réponses et à ne jamais faire taire l’enfant qui est en moi, cet enfant qui veut toujours savoir comment les choses fonctionnent et pourquoi elles fonctionnent de cette manière. Ce n’est pas parce que je ne fais pas carrière dans un certain domaine, comme la psychologie, l’astronomie ou autre, que je ne peux pas m’y intéresser. Je pense qu’il est important de s’impliquer dans de nombreux domaines différents et de s’enrichir.